Tout autour du grand pré où paissent les taureaux,
Les gardians se rassemblent
Ce sont huit cavaliers formant l’abrivado,
Un triangle vivant poussant les animaux dans les rues du village…
De jeunes jouent à les ralentir
Et à les effrayer : un jeu à leur image
Où tout est toléré. Véritable délire
On sort de nulle part pour exciter les bêtes
Et si quelqu’un trébuche, les bêtes le piétinent.
Mais l’on s’en soucie peu car c’est là qu’est la fête.
L’abrivado résiste et tient bon malgré tout ;
Les chevaux sont costauds, les cavaliers agiles,
Et malgré les folies des jeunes casse-cous,
On mène le troupeau jusqu’au coeur de la ville.
d'après Vette de Fonclare